Biodiversité : Diversité des espèces vivantes. Ceci regroupe l’ensemble du vivant (micro-organismes, végétaux, animaux) et les interactions au sein du vivant. La biodiversité regroupe l’ensemble des êtres vivants et leurs écosystèmes1. Il est possible de distinguer trois types de biodiversité :
- La biodiversité sauvage : renvoie aux espèces vivant à l’état sauvage, dans des milieux peu anthropisés ;
- La biodiversité domestique : concerne les espèces domestiquées par l’homme et qui ont été soumises à un processus de sélection ;
- La biodiversité commensale : espèces qui, sans être gérées par l’homme, s’adaptent aux milieux créés par lui. Il s’agit donc d’espèces vivant dans des milieux très anthropisés comme les milieux urbains.
Corridors écologiques : continuités ou connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leurs déplacements et à l’accomplissement de leur cycle de vie2.
Ecosystème : Système formé par un environnement (biotope) et par l’ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent3. En d’autres termes, il s’agit des interactions entre les espèces et entre les espèces et leurs milieux.
Evocentrisme : Notion notamment théorisée par SARRAZIN et LECOMTE en 20164. Cette approche attribue à la biodiversité non-humaine une valeur intrinsèque, indépendante de toute instrumentalisation du non-humain par l’humain. En cela, elle se distingue des approches anthropocentriques. Elle implique ainsi de mettre au même niveau les objectifs de développement soutenable des populations humaines et le respect du potentiel évolutif des animaux sauvages, par exemple par le biais de zones protégées incluant des espaces de libre évolution, sans influence humaine5,6.
One Health : Concept qui met en avant l’interdépendance entre la santé animale, végétale, environnementale et celle des humains. Il incite à réfléchir à l’émergence de solutions satisfaisant autant les enjeux de santé que les enjeux environnementaux7.
Réservoir de biodiversité : espace dans lequel la biodiversité, rare ou commune, menacée ou non est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement, en ayant notamment une taille suffisante8.
Trame verte et bleue : réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées par les schémas régionaux de cohérence écologique et les documents de planification de l’Etat et des collectivités territoriales9.
Trame noire : réseau formé de corridors écologiques caractérisés par une certaine obscurité afin de protéger la biodiversité nocturne de la pollution lumineuse10.
1 OFB, Qu’est-ce que la biodiversité ?
2 TRAME VERTE ET BLEUE, Centre de ressources, Qu’est-ce qu’un corridor écologique ?
3 LAROUSSE, La définition de l’écosystème
4 SARRAZIN et LECOMTE, Evolution in the Anthropocene. Science, American Association for the Advancement of Science (AAAS), 2016, 351 (6276), pp.922-923.
5 ANNE T., R59: peut-on dépasser l’anthropocentrisme dans nos regards sur la biodiversité ?
6 CSPNB (Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité), Les relations humains-animaux sauvages en lien avec la gestion des espaces protégés, 2016
7 INRAE, One Health, une seule santé
8 TRAME VERTE ET BLEUE, Centre de ressources, Qu’est-ce qu’un réservoir de biodiversité ?
9 TRAME VERTE ET BLEUE, Centre de ressources, Définitions de la Trame verte et bleue et aussi Ministère de la Transition écologique, Trame verte et bleue
10 GEO CONFLUENCE, ENS LYON, Ressources de géographie pour les enseignants, Trame noire